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Remodelage silhouette:Suivi

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L’EVOLUTION POST OPERATOIRE HABITUELLE

L’œdème


Variable mais inévitable, il est provoqué par :


- l’espace vide laissé par la graisse aspirée et qui se remplit par du sérum. Il n’ existe pas de vide ou d’ espace mort dans l’ organisme si l’ on excepte les organes creux  ;
- la vasodilatation locale, d’origine nerveuse sympathique, causée par le traumatisme local, comme on le constate, par exemple, au cours d’une entorse de cheville.


Cet œdème est maîtrisé par la compression douce du vêtement compressif qui favorise à sa résorption.


A cause de cet œdème, les résultats précoces sont donc décevants :


- on commence à apprécier le résultat à l’issue du premier mois qui suit l’intervention ;


- le résultat est nettement défini à 2 mois ;


- enfin, le résultat définitif ne peut être réellement jugé qu’à 6 voire 8 mois après l’aspiration.


Il faut donc être très patient et savoir que des zones peuvent dégonfler plus rapidement que d’autres, notamment d’un côté par rapport à l’autre. En effet, l’œdème se résorbe par l’intermédiaire des voies de drainage lymphatique symétriques mais dont l’efficacité est parfois très différente. Les asymétries se résolvent alors spontanément vers les 6/8ème mois.

La douleur


Elle disparaît environ en une semaine et est atténuée par des antalgiques adaptés.


On peut l’assimiler à la douleur d’une contusion causée par un traumatisme externe bien connu des sportifs. C’est la douleur du « gros bleu ».
La région lombaire et la face interne des genoux sont les plus douloureuses.

L’asthénie


La fatigue, quand elle existe, va souvent apparaitre au début de la 2ème semaine, et dure parfois un peu plus si le volume graisseux enlevé a été très important.

LES COMPLICATIONS POSSIBLES
 

Les cicatrices


Parfois un peu visibles quand elles sont :


- en dépression, notamment à la face externe de la cuisse. Pour éviter ce problème, il faut limiter l’exérèse de la graisse sous l’orifice d’introduction de la canule en changeant fréquemment la direction de l’aspiration au cours de l’intervention. De plus, il convient de fermer les incisions en 2 plans, non seulement superficiel, épidermique, mais aussi profond, dermique ;
 

- ou marquées par un petit point rouge ou blanchâtre un peu élargi.
Une reprise de la cicatrice est  très rarement nécessaire, sous anesthésie locale, mais jamais avant le 8ème mois.

L’excès graisseux localisé persistant


Le plus souvent minime, il peut persister une petite zone un peu gonflée par rapport au côté opposé, pouvant nécessiter une lipoaspiration localisée secondaire appelée «  retouche », juste sous la peau, sous anesthésie locale.
Cette retouche est rare et ne doit jamais être réalisée avant la fin de la première année qui suit l’intervention. En effet, ces petites irrégularités superficielles peuvent disparaître très lentement.

La dépression localisée persistante


A l’inverse de l’excès, une petite zone cutanée en dépression est corrigée par un lipomodelage secondaire sous anesthésie locale : prélèvement graisseux dans un petit bourrelet et réinjection de cette graisse pour combler la dépression.

L’œdème des chevilles


En matière de liposuccion des mollets et des chevilles il persiste parfois plus d’un an après l’intervention, surtout quand il existe des troubles veino lymphatiques préexistants, mais disparaît toujours.

Les autres complications


Infection, hématome, nécrose cutanée, état de choc, perforation d’organes : elles sont rarissimes et ne doivent pas se  rencontrer. Elles appartiennent à la littérature médicale à condition de les prévenir systématiquement par une stratégie pré, per et post opératoire parfaitement programmée, minutieuse et prudente.

 

L’expérience du chirurgien et sa spécialisation dans ce domaine sont aussi gage de réussite.

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CONCLUSION

La lipoaspiration est une intervention simple, bénigne, donnant des résultats « magiques » car dépourvue de rançon cicatricielle, à condition que la peau possède de bonnes qualités rétractiles.


Les ondulations cutanées superficielles post opératoires à type de « tôle ondulée » ne doivent pas se rencontrer car elles résultent d’une mauvaise technique et d’une aspiration trop superficielle.


Il s’agit, néanmoins, même si elle s’intègre dans un domaine purement esthétique, d’une « véritable » intervention : stratégie minutieuse, prudence, information du patient, contrat, chirurgien entraîné, milieu chirurgical et absence d’association à une autre intervention lors du même temps opératoire sont les maîtres mots à respecter afin d’obtenir une parfaite sécurisation de l’ intervention et , au final, un beau résultat et la satisfaction de sa patiente ou de son patient.

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