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Types d’implants

techniques possibles

Il existe deux types de prothèses mammaires qui peuvent traiter l’hypotrophie mammaire : les implants mammaires en gel de silicone et les implants mammaires remplis de sérum physiologique.


Elles peuvent être rondes ou anatomique, de surface lisse ou texturée.
En fonction du chirurgien, vos prothèses seront placées en avant ou en arrière du muscle Grand Pectoral.

Les incisions seront diversement placées selon les habitudes du chirurgien :

– soit hémiaréolaire inférieure : décrivant un hémicercle inférieur entre la peau claire et celle plus foncée de votre aréole ;


– soit dans l’aisselle;


– soit dans le sillon sous mammaire.

Mon rôle est de choisir la technique pour la pose de prothèses mammaires la mieux adaptée à votre anatomie et à vos souhaits et aussi celle qui vous offrira les résultats les plus naturels  à la vue et au toucher.

type de prothèse technique la plus adaptée

Selon l’enseignement d’une longue expérience maîtrisée et d’un suivi à long terme systématique de mes patientes, j’ai opté pour :

–la prothèse mammaire en gel de silicone: car malgré sa pose un peu plus complexe, elle offre un meilleur résultat esthétique que la prothèse remplie de sérum physiologique. Le résultat est plus naturel autant visuellement qu’à la palpation. De plus, la prothèse au sérum diminue de volume avec le temps et se détériore plus rapidement notamment au niveau de sa valve de gonflage;

–la prothèse mammaire ronde : car la prothèse anatomique (en forme de goutte d’ eau) se doit d’être immobile dans sa loge, sous le muscle Grand Pectoral . Si elle bouge, le sein se déforme. Le sein doit donc rester fixe et rigide lors des mouvements du thorax.
Or, j’aime quand ma patiente s’allonge et que ses seins prothétiques glissent légèrement vers le dehors selon un mouvement naturel et élégant. Ce résultat est impossible avec une prothèse anatomique;

–la prothèse mammaire lisse : car une prothèse texturée, surtout si cette texture est épaisse, s’ accroche aux tissus environnants et ne favorise en aucun cas le mouvement de la prothèse dans sa loge. La découverte récente d’un cancer anaplasique à grandes cellules, très rare, et qui se développe uniquement après la pose de prothèses texturées invite définitivement au choix de la prothèse lisse;

–la prothèse mammaire posée en arrière du muscle Grand Pectoral :
car expose moins au risque de « coque ». Il se forme toujours autour de l’implant mammaire une membrane fibreuse, fine, souple et nacrée, qui ressemble à l’intérieur d’un gros coquillage. Dans certains cas, et surtout en l’absence de respect de certaines règles, cette fine membrane s’épaissit et devient moins souple (stade 2). Le problème devient prégnant aux stades 3 ou 4 de Becker, le sein devenant réellement dur et se déformant en « boule ». Cet aspect impose souvent une réintervention avec ablation de la « coque » et mise en place d’une prothèse le plus souvent moins volumineuse et parfois enduite d’une couche de polyuréthane. Ce type de prothèse est alors toujours mise en avant du muscle Grand Pectoral.

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L’implant mammaire est aussi toujours posé en dual plan et ceci depuis plus de 20 ans, alors que certains chirurgiens semblent le découvrir aujourd’hui. Dans certains cas, la prothèse est même posée au dessous du muscle Serratus, à la face externe du thorax, technique personnelle qui me semble importante pour éviter l’apparition de plis visibles chez les femmes maigres en position penchée vers l’avant, la graisse étant en quantité insuffisante pour matelasser cette zone par lipofilling ou lipomodelage.

L’incision de choix est l’hémiaréolaire inférieure, à la limite précise entre la peau pigmentée de l’aréole et la peau du sein alentour. Cette incision autorise :

– le passage en toute sécurité de prothèses mammaires assez volumineuses (350 à 450 cc) quand le diamètre de l’aréole est normal (environ 5 cm) ;

– la coagulation de visu, élective, des petits vaisseaux qui saignent souvent dans les zones inférieure et externe du sein surtout lorsqu’on abaisse le sillon sous mammaire;

– un abaissement du sillon sous mammaire plus facile.

La voie axillaire être utilisée quand la prothèse mammaire est volumineuse par rapport au diamètre de l’aréole qui est trop court.

La voie sous mammaire n’est, pour ma part, jamais utilisée car elle est souvent visible, longue (rarement inférieur à 5 cm) et élargie.


La cicatrice ne doit pas être visible. Aussi, j’ai expérimenté et adopté une technique d’implant mammaire personnelle de suture cutanée, appelée « lambeau d’accolement ». Cette suture est située au sommet d’un bourrelet cutané créé intentionnellement pour protéger la suture de l’élargissement. Au début, le bourrelet est disgracieux et se résorbe spontanément en un mois, limitant l’élargissement. Les résultats sont excellents et j’effectue un lambeau d’accolement sur toutes mes sutures.

Les résultats

Outre la palpation, les résultats des implants mammaires doivent être envisagés sous deux angles : en mouvement et en position statique.

Les résultats en mouvement : les prothèses mammaires en gel de silicone, lisses, rondes, posées en arrière des muscles Grands Pectoraux, peuvent se mobiliser latéralement en dedans et en dehors dans leurs loges et, par conséquent, autoriser des mouvements très naturels des seins.

Lorsque vous êtes allongée, votre poitrine apparaît vraiment comme une poitrine non « refaite ».

Les résultats en position statique : ils doivent correspondre aux canons de beauté du sein auxquels j’accorde une importance toute particulière puisque ce sont des mesures originales, qui me sont propres, pouvant toujours être sujettes à discussion, mais qui me permettent après 20 ans d’exercice, d’obtenir des résultats d’implants mammaires d’une très grande qualité.

Un sein est toujours beau quand les proportions suivantes sont respectées :

– le segment I est égal à HTA (plus 1 ou 2 cm quand le sein est volumineux et donc un peu plus projeté vers l’avant) ;


–le segment II est égal à la moitié de HTA;


–le segment III est égal à un tiers de HTA.

En exemple, pour une mesure de HTA égale à 16 cm :

  • le segment I est égal à 16 cm;

  • le segment II est égal à 8 cm ;

  • le segment III est égal à 5,5 cm;

  • l’aréole mesurant 5 cm de diamètre et en l’absence de ptôse.

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HTA (hémi base thoracique antérieure) :

ligne horizontale s’étendant d’une verticale située au milieu du thorax (sternum) jusqu’à une ligne également verticale correspondant à la face interne du bras pendant. Cette distance mesure de 14 à 21 cm.

Segment I : ligne oblique s’étendant vers le bas et le dehors de la fourchette sternale (au milieu de la base du cou) jusqu’au bord supérieur de l’aréole.

Segment II : ligne horizontale s’étendant de la ligne médiane jusqu’au bord interne de l’aréole.

Segment III : ligne verticale descendant du bord inférieur de l’aréole jusqu’au sillon sous mammaire.

En présence d’une hypotrophie mammaire, on constate toujours, par définition, que le volume du sein est insuffisant mais on note également très souvent que sa forme est à retoucher:

–le segment III est souvent trop court : il faut l’allonger en abaissant le sillon sous mammaire;


–sous et en avant de l’aisselle, une dépression, un vide, appelé« coup de hache externe » est très souvent présent: il faut le combler par la prothèse.

Afin de traiter ces éléments, il faut utiliser des prothèses rondes, de diamètre important et présentant, en comparaison, une projection moindre afin d’obtenir les résultats les plus naturels possibles.

Complications

possibles

La chirurgie mammaire offre, dans la plupart des cas, d’excellents résultats, à condition d’une parfaite compréhension entre la patiente et son chirurgien, et d’une parfaite acceptation par la patiente des complications postopératoires toujours susceptibles de survenir, même si elles restent rares.

Si l’on met à part les complications générales anesthésique et thromboemboliques, exceptionnelles car systématiquement prévenues, il faut distinguer les complications possibles des implants mammaires mais très rares entre les mains d’un chirurgien expérimenté et maîtrisant parfaitement la chirurgie mammaire, et les complications exceptionnelles que l’on ne peut rencontrer qu’en cas de négligence ou de faute technique :

1/ les complications possibles d’implants mammaires :

– cicatrices visibles et notifiables ;
– souplesse non conforme par phénomène de « coque »;
– persistance d’un œdème ou d’une lymphorée parfois unilatérale pendant plusieurs mois ;
– sensibilité de l’aréole ou du pôle inférieur du sein diminué ;
– perturbation de l’allaitement ;
– rupture de la prothèse par usure.

2/ les complications exceptionnelles d’implants mammaires :

–défaut de positionnement des prothèses avec asymétrie des seins ;
–hématome ;
–infection ;
–compression cutanée lors de l’intervention ou élongation du plexus brachial ;
–brûlure de la peau ;
–cancer du sein ;
–lymphome à grandes cellules ;
–intolérance de la prothèse et/ou rejet.

Avants / après

CHIRURGIE MAMMAIRE

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