Augmentation mammaire par prothèses et /ou lipofilling
Chirurgie des seins - Dr Patrice Hilligot Paris
L’hypotrophie mammaire est un volume trop faible des seins qui peut créer une gêne psychologique. Symbole de féminité et de sensualité, la poitrine est une partie du corps qui, à cause d’événements comme un allaitement, une grossesse, une perte de poids ou par simple vieillissement… peut être modifiée.
Les patientes du Dr Hilligot sont nombreuses à venir le consulter dans l’optique de retrouver leur poitrine d’antan. Afin qu'elles retrouvent une poitrine en harmonie avec leur physique et leurs souhaits, il vous propose les opérations chirurgicales suivantes : l’augmentation mammaire par prothèses ou par injections de graisse (lipofilling).

Sommaire :
• Quelles prothèses mammaires choisir ?
• Quelles sont les différentes techniques d'implantation possibles ?
• Quel est le type de prothèses le plus adapté ?
• Quelle est la technique de pose la plus adaptée ?
• Quels sont les canons de beauté du sein selon le Dr hilligot ?
• Qu'est-ce que l'alternative par remplissage de graisse du sein ou lipofilling ?
• Technique et indications du lipofilling.
• Quels sont les résultats du lipofilling des seins ?
• Résultat : photos avant / après d'augmentation mammaire par prothèses ou lipofilling.
Quelles prothèses mammaires choisir ?
La pose de prothèses mammaires est, aujourd’hui, l’acte chirurgical esthétique le plus fréquemment pratiqué pour l’augmentation mammaire. Les prothèses mammaires sont constituées d’une enveloppe en élastomère de silicone, qui contient soit du sérum physiologique, soit du gel de silicone.
De nos jours, les prothèses en gel de silicone sont les plus utilisées car elles offrent un résultat naturel beaucoup plus satisfaisant, tant au niveau de l’aspect qu’au toucher.
Le Dr Hilligot propose à ses patientes souhaitant une augmentation mammaire des prothèses mammaires en gel de silicone rondes et lisses, que je pose en arrière du muscle Grand Pectoral. Il vous propose un choix varié de volumes et de formes pour répondre au plus près à vos attentes.
Quelles sont les différentes techniques d'implantation possibles ?
Il existe deux types de prothèses mammaires qui peuvent traiter l’hypotrophie mammaire : les implants mammaires en gel de silicone et les implants mammaires remplis de sérum physiologique.
Elles peuvent être rondes ou anatomique, de surface lisse ou texturée.
En fonction du chirurgien, vos prothèses seront placées en avant ou en arrière du muscle Grand Pectoral.
Les incisions seront diversement placées selon les habitudes du chirurgien :
• soit hémiaréolaire inférieure : décrivant un hémicercle inférieur entre la peau claire et celle plus foncée de votre aréole ;
• soit dans l’aisselle;
• soit dans le sillon sous mammaire.
Mon rôle est de choisir la technique pour la pose de prothèses mammaires la mieux adaptée à votre anatomie et à vos souhaits et aussi celle qui vous offrira les résultats les plus naturels à la vue et au toucher.
Quel est le type de prothèses le plus adapté ?
Selon l’enseignement d’une longue expérience maîtrisée et d’un suivi à long terme systématique de ses patientes, le Dr hilligot a opté pour :
• la prothèse mammaire en gel de silicone : car malgré sa pose un peu plus complexe, elle offre un meilleur résultat esthétique que la prothèse remplie de sérum physiologique. Le résultat est plus naturel autant visuellement qu’à la palpation. De plus, la prothèse au sérum diminue de volume avec le temps et se détériore plus rapidement notamment au niveau de sa valve de gonflage;
• la prothèse mammaire ronde : car la prothèse anatomique (en forme de goutte d’ eau) se doit d’être immobile dans sa loge, sous le muscle Grand Pectoral . Si elle bouge, le sein se déforme. Le sein doit donc rester fixe et rigide lors des mouvements du thorax.
Or, j’aime quand ma patiente s’allonge et que ses seins prothétiques glissent légèrement vers le dehors selon un mouvement naturel et élégant. Ce résultat est impossible avec une prothèse anatomique;
• la prothèse mammaire lisse : car une prothèse texturée, surtout si cette texture est épaisse, s’ accroche aux tissus environnants et ne favorise en aucun cas le mouvement de la prothèse dans sa loge. La découverte récente d’un cancer anaplasique à grandes cellules, très rare, et qui se développe uniquement après la pose de prothèses texturées invite définitivement au choix de la prothèse lisse;
Quelle est la technique de pose la plus adaptée ?
La prothèse mammaire posée en arrière du muscle Grand Pectoral :
car expose moins au risque de « coque ». Il se forme toujours autour de l’implant mammaire une membrane fibreuse, fine, souple et nacrée, qui ressemble à l’intérieur d’un gros coquillage. Dans certains cas, et surtout en l’absence de respect de certaines règles, cette fine membrane s’épaissit et devient moins souple (stade 2). Le problème devient prégnant aux stades 3 ou 4 de Becker, le sein devenant réellement dur et se déformant en « boule ». Cet aspect impose souvent une réintervention avec ablation de la « coque » et mise en place d’une prothèse le plus souvent moins volumineuse et parfois enduite d’une couche de polyuréthane. Ce type de prothèse est alors toujours mise en avant du muscle Grand Pectoral.
L’implant mammaire est aussi toujours posé en dual plan et ceci depuis plus de 20 ans, alors que certains chirurgiens semblent le découvrir aujourd’hui. Dans certains cas, la prothèse est même posée au dessous du muscle Serratus, à la face externe du thorax, technique personnelle qui me semble importante pour éviter l’apparition de plis visibles chez les femmes maigres en position penchée vers l’avant, la graisse étant en quantité insuffisante pour matelasser cette zone par lipofilling ou lipomodelage.
L’incision de choix est l’hémiaréolaire inférieure, à la limite précise entre la peau pigmentée de l’aréole et la peau du sein alentour. Cette incision autorise :
• le passage en toute sécurité de prothèses mammaires assez volumineuses (350 à 450 cc) quand le diamètre de l’aréole est normal (environ 5 cm) ;
• la coagulation de visu, élective, des petits vaisseaux qui saignent souvent dans les zones inférieure et externe du sein surtout lorsqu’on abaisse le sillon sous mammaire;
• un abaissement du sillon sous mammaire plus facile.
La voie axillaire être utilisée quand la prothèse mammaire est volumineuse par rapport au diamètre de l’aréole qui est trop court.
La voie sous mammaire n’est, pour ma part, jamais utilisée car elle est souvent visible, longue (rarement inférieur à 5 cm) et élargie.
La cicatrice ne doit pas être visible. Aussi, j’ai expérimenté et adopté une technique d’implant mammaire personnelle de suture cutanée, appelée « lambeau d’accolement ». Cette suture est située au sommet d’un bourrelet cutané créé intentionnellement pour protéger la suture de l’élargissement. Au début, le bourrelet est disgracieux et se résorbe spontanément en un mois, limitant l’élargissement. Les résultats sont excellents et j’effectue un lambeau d’accolement sur toutes mes sutures.
Quels sont les canons de beauté du sein selon le Dr Hilligot ?
Outre la palpation, les résultats des implants mammaires doivent être envisagés sous deux angles : en mouvement et en position statique.
Les résultats en mouvement : les prothèses mammaires en gel de silicone, lisses, rondes, posées en arrière des muscles Grands Pectoraux, peuvent se mobiliser latéralement en dedans et en dehors dans leurs loges et, par conséquent, autoriser des mouvements très naturels des seins.
Lorsque vous êtes allongée, votre poitrine apparaît vraiment comme une poitrine non « refaite ».
Les résultats en position statique : ils doivent correspondre aux canons de beauté du sein auxquels j’accorde une importance toute particulière puisque ce sont des mesures originales, qui me sont propres, pouvant toujours être sujettes à discussion, mais qui me permettent après 20 ans d’exercice, d’obtenir des résultats d’implants mammaires d’une très grande qualité.
Un sein est toujours beau quand les proportions suivantes sont respectées :

• le segment I est égal à HTA (plus 1 ou 2 cm quand le sein est volumineux et donc un peu plus projeté vers l’avant) ;
• le segment II est égal à la moitié de HTA;
• le segment III est égal à un tiers de HTA.
En exemple, pour une mesure de HTA égale à 16 cm :
-
le segment I est égal à 16 cm;
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le segment II est égal à 8 cm ;
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le segment III est égal à 5,5 cm;
-
l’aréole mesurant 5 cm de diamètre et en l’absence de ptôse.
HTA (hémi base thoracique antérieure) :
ligne horizontale s’étendant d’une verticale située au milieu du thorax (sternum) jusqu’à une ligne également verticale correspondant à la face interne du bras pendant. Cette distance mesure de 14 à 21 cm.
Segment I : ligne oblique s’étendant vers le bas et le dehors de la fourchette sternale (au milieu de la base du cou) jusqu’au bord supérieur de l’aréole.
Segment II : ligne horizontale s’étendant de la ligne médiane jusqu’au bord interne de l’aréole.
Segment III : ligne verticale descendant du bord inférieur de l’aréole jusqu’au sillon sous mammaire.
En présence d’une hypotrophie mammaire, on constate toujours, par définition, que le volume du sein est insuffisant mais on note également très souvent que sa forme est à retoucher :
• le segment III est souvent trop court : il faut l’allonger en abaissant le sillon sous mammaire;
• sous et en avant de l’aisselle, une dépression, un vide, appelé« coup de hache externe » est très souvent présent: il faut le combler par la prothèse.
Afin de traiter ces éléments, il faut utiliser des prothèses rondes, de diamètre important et présentant, en comparaison, une projection moindre afin d’obtenir les résultats les plus naturels possibles.

Qu'est-ce que l'alternative par remplissage de graisse du sein ou lipofilling ?
Le lipofilling, ou lipomodelage (remplissage de la poitrine par la graisse), est une alternative à la pose d’implants mammaires. Cette pratique doit être minutieuse, non traumatique, quelque soit les stades du transfert. Je réalise la prise de graisse au niveau de la ceinture et/ou des cuisses avec une canule très fine. Le lipofilling n’est pas adapté à toutes les femmes. En effet il faut suffisamment de graisse à prélever sur le corps. De plus, cette pratique peut nécessiter 2 interventions car une seule intervention ne permet, en général, l’augmentation de la poitrine que d’un bonnet voire d’un bonnet et demi.
Il existe également des contre-indications plus ou moins formelles, d’ailleurs en constante évolution, cette intervention de lipofilling étant peu recommandée aux femmes :
• de plus de 50 ans ;
• ayant des antécédents de cancer du sein personnels et/ou familiaux ;
• ayant des risques accrus de cancer du sein.
J’interviens également sur le changement des prothèses mammaires, la réduction mammaire, le rehaussement mammaire. Je traite également les malformations mammaires et les reconstructions mammaires après mastectomie (ou ablation du sein) plus ou moins complète. Retrouvez-moi dans mon cabinet à Paris 8e, à proximité des Champs-Élysées.
Technique et indications du lipofilling
Le lipofilling, c’est l’alternative à la pose de prothèses mammaires mais on peut aussi les associer.
La technique doit être minutieuse et atraumatique :
• prise de graisse sur la ceinture et/ou les cuisses à la canule fine (2 mm), sous faible puissance d’aspiration ;
• préparation de la graisse par centrifugation pendant une minute puis purification ;
• réinjection dans les diverses couches tissulaires des seins,
classiquement millilitre par millilitre selon la technique princeps de Coleman.
Les femmes les plus jeunes susceptibles d’être traitées par cette technique de lipofilling sont en fait assez peu nombreuses car :
• il faut disposer de suffisamment de graisse à prélever sur le corps pour que l’intervention soit efficace. Or, beaucoup de femmes, candidates à la cure d’hypotrophie mammaire, sont sveltes, notamment femmes les plus jeunes;
• une injection de graisse de quantité maximale dans la poitrine (soit 500 ml par sein) ne permet qu’un gain de volume limité à la taille d’un bonnet voir un bonnet et demi.
Le lipofilling n’autorise donc qu’ une augmentation de volume modéré sauf à avoir recours à deux opérations successives.
Quels sont les résultats du lipofilling des seins ?
Les résultats du lipofilling des seins est souvent magnifique, l’aspect reflétant le naturel et de façon définitive, contrairement aux prothèses qui doivent être changées au cours de la vie.
Il s’agit d’une greffe et, par conséquent, il existe toujours une perte de volume pendant les 4 premiers mois après l’opération, en moyenne de 30 %, dans mon expérience, parfois moins mais aussi malheureusement parfois plus, jusqu’à 60 %.
De plus, la graisse possède une mémoire génétique qui engendre, en cas d’amaigrissement ou de prise de poids, un changement de volume de la poitrine.
Généralement, la surveillance radiologique postopératoire est plus compliquée par la présence fréquente d’images de cytostéatonécrose secondaires à l’injection de graisse, et qui peuvent parfois être difficiles à différencier d’un cancer surtout quand le radiologue n’est pas rompu à la lecture de ces images.
Heureusement, de nombreux radiologues ont aujourd’hui appris à faire la différence, sachant qu’une surveillance s’impose tous les deux ans par mammographie et échographie.
Il existe néanmoins des contre-indications plus ou moins relatives du lipofilling, assez mouvantes, mais qui doivent être parfaitement connues :
• âge supérieur à 50 ans ;
• antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein ;
• seins à risque.
Photos avant / après
Augmentation mammaire par prothèses









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